La France à l’opposé d’elle-même , il y a un monde du Pacifique disait de Gaulle
Le titre — La France à l'opposé d'elle-même : essais d'histoire politique de l'Océanie — peut surprendre. Il joue sur la position géographique respective de la France et de l'Océanie, mais surtout sur l'attitude de la France dans ses colonies ou ex-colonies. La France a-t-elle exporté sa devise républicaine outre-mer ? C'est bien là le problème. Elle prétend avoir vocation universaliste avec ses Droits de l'Homme. Et pourtant !
Le titre de ce premier volume 1 — « Il y a un monde du Pacifique » disait de Gaulle — fait allusion à une déclaration du général de Gaulle commentant la visite que Pierre Messmer avait faite dans la région. Le général rappelle qu'il avait aussi effectué un voyage dans le Pacifique en 1956. Il avait compris « qu'il y a un monde du Pacifique ». Cela lui permet de comprendre pourquoi la France y est mal considérée.
Que dans ce monde-là, la France se lance dans une grande entreprise, ça a quelque chose d'incroyable. Les Anglo-Saxons tiennent […] tout dans le Pacifique. Quand nous ne bougions pas, on ne disait rien. Mais que nous apparaissions, cela semble scandaleux.
À travers les articles de cet ouvrage, nous tentons de mettre en évidence ce côté particulier de l'Océanie qu'il faut étudier avec d'autres critères que ceux qu'on utilise ailleurs. Il y a bien « un monde du Pacifique ». Ce monde, quand il aura été compris des natifs de la région et de ceux qui s'y installent, quand son histoire aura été débarrassée des zones d'ombres, il pourra se réconcilier avec lui-même et avec les « autres mondes » qui sont venus le « perturber ».
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